Le 24 juin 2025, la Cour des comptes a confirmé ce que beaucoup pressentaient :
« Les routes nationales d’Île-de-France sont les plus dégradées de France. »
Avec 4 millions d’usagers quotidiens et un réseau stratégique de 621 km, les moyens restent insuffisants. Gouvernance fragmentée, absence d’inventaire fiable, absence de plan pluriannuel d’entretien : on continue de gérer dans l’urgence.
Pourtant, les solutions existent.
Chez Logiroad, nous croyons que c’est la donnée terrain, collectée et analysée intelligemment, qui doit guider l’action publique.
Diagnostic voirie, priorisation, anticipation : ce triptyque permet de passer enfin d’une gestion curative à une stratégie préventive, plus économique, plus durable, plus sûre.
Pourquoi les routes d’Île-de-France se dégradent plus vite ?
Le rapport de la Cour des comptes est précis : ce n’est pas qu’un manque de moyens, c’est un défaut de méthode qui cause les lourdes dégradations sur le réseau routier franciliens.

Une forte concentration du trafic routier national
Ce réseau, encore directement géré par l’État, est soumis à une pression exceptionnelle.
Il ne représente qu’environ 2,5 % du linéaire routier régional, mais concentre plus de 20 % du trafic national. Cette situation s’explique par la forte densité urbaine, le rôle central des rocades et radiales franciliennes, et l’importance du transit interrégional.
Une défaillance des outils techniques
30 % des outils de suivi du trafic sont incomplets et, dans bien des cas, obsolètes en Île-de-France, selon les constats de la Cour des comptes. Cette défaillance limite fortement la capacité à connaître l’intensité réelle du trafic, notamment le passage des poids lourds, principal facteur d’usure des chaussées.
Une méconnaissance du patrimoine routier et de ses particularités
L’État ne dispose pas d’un inventaire complet et centralisé de son patrimoine routier en Île-de-France. Les données existantes sont souvent partielles, hétérogènes et peu mises à jour, faute d’outil de gestion partagé à l’échelle régionale. Ainsi, la connaissance incomplète des chaussées, ponts et structures compromet la planification des travaux et affaiblit la capacité à établir des priorités d’investissement de manière objective.
Finalement, la programmation des travaux est encore trop souvent guidée par des urgences locales ou des arbitrages politiques ponctuels. Les chaussées vieillissent sans surveillance structurée. Les dégradations s’accumulent. Et les interventions d’urgence se multiplient, coûteuses, complexes (la dette grise) et incompréhensibles pour les usagers.
Ce que la Cour recommande, ce que Logiroad propose
Parmi les 13 recommandations formulées dans le rapport de la Cour des comptes, plusieurs appellent à des changements concrets dans les pratiques d’entretien de la voirie :
- Mettre en place une gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO) couplée à un inventaire qualitatif et quantitatif du réseau
- Suivre et modéliser les flux de circulation, par type de véhicule
- Établir une programmation pluriannuelle d’entretien avec des priorités objectivées
- Mieux piloter la performance des exploitants grâce à des indicateurs objectifs sur l’état du réseau et l’efficacité des travaux
Toutes ces mesures ont un point commun : elles nécessitent des données fiables, structurées et interprétables. C’est précisément ce que Logiroad permet de fournir aux gestionnaires voirie.
L’approche Logiroad : anticiper plutôt que subir
Chez Logiroad, nous développons des outils conçus pour aider les décideurs à faire mieux avec leurs moyens disponibles.
Notre méthode repose sur trois piliers concrets :
1. Diagnostic de voirie
Grâce à un système embarqué de caméras et d’intelligence artificielle, nous inspectons rapidement les chaussées, les signalisations verticales et horizontales et le mobilier urbains, avec une précision supérieure aux méthodes traditionnelles.
Chaque défaut est géolocalisé, qualifié et hiérarchisé dans notre plateforme Logiroad Center.

2. Priorisation objectivée des travaux

Nos algorithmes attribuent à chaque tronçon un indice de gravité croisé avec le trafic, l’usage, et le coût différé de non-intervention.
Grâce à cela, nos clients peuvent intervenir au bon moment, au bon endroit avec la meilleure méthode d’entretien.
3. Programmation pluriannuelle de travaux sur-mesure
À partir des données collectées sur le terrain et des niveaux de dégradation observés, nous réalisons des plans d’entretien prévisionnels sur six ans, entièrement adaptés aux réalités du réseau : contraintes budgétaires, objectifs de performance, criticité des sections, conditions d’exploitation. Pour que les travaux ne soient plus dictés par l’urgence.

Une nouvelle approche pour un patrimoine routier sous pression
Le rapport de la Cour des comptes rappelle une évidence : l’état du réseau routier francilien n’est plus tenable à moyen terme sans un changement de méthode. Ce constat ne doit pas seulement susciter l’inquiétude, mais aussi ouvrir une opportunité collective : celle de repenser la manière dont nous entretenons et pilotons notre patrimoine routier.
Aujourd’hui, les solutions existent pour engager une transition vers une gestion plus préventive, plus efficace, et plus durable.
La donnée de terrain, lorsqu’elle est correctement collectée, interprétée et partagée, peut devenir un levier puissant de décision et de programmation.
Chez Logiroad, nous accompagnons déjà plus de 1 000 collectivités dans cette démarche, avec une approche basée sur l’objectivation des priorités, la transparence des arbitrages et la maîtrise des investissements financier dans le temps.
Prévenir plutôt que réparer. Planifier plutôt que subir. C’est le sens d’une gestion responsable, au service des territoires et de leurs usagers.

Chaque projet est unique.
Parlons-en ensemble.